Consultation et Psychothérapie Adolescent.e

La consultation permet d’évaluer si la psychothérapie est indiquée ou si quelques entretiens cliniques suffisent pour décanter le problème.

Les motifs de consultation sont très variés.

C’est avant tout le mal-être d’un.e jeune qui va déclencher la demande de consultation ou de thérapie. 

La psychanalyse postule que chaque être est unique : chaque souffrance ou difficulté l’est aussi.

On ne peut jamais savoir d’avance ce qu’un.e jeune va dire, ni quelle idée, questionnement ou souci va lui venir à l’esprit au moment de prendre la parole en séance. 

Néanmoins, pour se repérer, voici quelques exemples de motifs de demande de rendez-vous :

• Malaise général, souffrance, sentiment d’être « mal dans sa peau »…
• stress, anxiété, hyperactivité, crises de panique, spasmophilie…
• difficultés scolaires, harcèlement scolaire…
• manque d’intérêt, ennui généralisé, perte de l’envie d’agir…
• tristesse, pleurs réguliers, dépression, idées noires ou suicidaires… 
• colère, agressivité, conflits relationnels ou familiaux…
• perte de confiance en soi, repli sur soi, changement de comportement préoccupant…
• troubles alimentaires, addictions…

Prendre rendez-vous dès que l’adolescent.e le demande, c’est éviter que les problèmes s’accumulent et qu’on ne sache plus par quel bout les prendre pour y remédier. 

Accepter que son enfant consulte une psychologue, c’est lui laisser la possibilité de parler à quelqu’un de neutre, d’extérieur à la famille pour penser les choses autrement.

Démarche

C’est généralement le parent qui se charge du premier appel téléphonique. Néanmoins, certains.es jeunes en prennent eux-mêmes l’initiative. 

Contacter une psychologue, c’est adresser un message à son enfant.

C’est lui montrer qu’on a remarqué sa souffrance ou sa difficulté, qu’on s’en inquiète et qu’on veut lui venir en aide.

Le rythme des consultations ou des séances de psychothérapie se définit en fonction de la situation. 

La présence de la famille peut être ponctuellement requise en séance. Cette intervention permet à l’adolescent.e d’entendre ce que ses parents ont à lui dire dans un lieu neutre.

Le soutien de la psychologue facilite la prise en considération du ressenti de chacun, pour que la situation se décante. 

Il faut toujours être attentif lorsqu’un.e jeune demande à « parler à un.e psy », car il peut s’agir d’un appel au secours.

Quelque soit le motif de consultation de départ, la thérapie consiste toujours en une prise en charge globale de la souffrance de adolescent.e et de sa famille.